APRĂSENGAGEMENT DE LA PROCĂDURE ACCĂLĂRĂE, ratifiant l'ordonnance n° 2016-1360 du 13 octobre 2016 modifiant la partie lĂ©gislative du code des juridictions financiĂšres, TEXTE DE LA COMMISSION. DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LĂGISLATION, DU SUFFRAGE UNIVERSEL, DU RĂGLEMENT ET D'ADMINISTRATION GĂNĂRALE (1)
ArticleL4151-7 - Code de la santĂ© publique - Partie lĂ©gislative - QuatriĂšme partie : Professions de santĂ© - Livre Ier : Professions mĂ©dicales - Titre V : Profession de sage-femme - Chapitre Ier : Conditions d'exercice. - AlinĂ©a by Luxia, câest le plus important entrepĂŽt de donnĂ©es juridiques d'Europe, classĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es et liĂ©es entre elles.
meilleurnotaire à la réunion; pÎle emploi formateur; blanc de poulet cookeo lait de coco; sortie avec bébé 18 mois. petit sachet transparent ; lucarne béton préfabriqué; Posted on November 15, 2021 by . quatriÚme partie du code de la santé publique
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. ï»żLa crĂ©ation des instituts ou Ă©coles de formation des professionnels mentionnĂ©s aux titres Ier Ă VII du prĂ©sent livre, des aides-soignants, des auxiliaires de puĂ©riculture, des ambulanciers et des cadres de santĂ© fait l'objet d'une autorisation dĂ©livrĂ©e par le prĂ©sident du conseil rĂ©gional, aprĂšs avis du directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence rĂ©gionale de santĂ©. Les instituts ou Ă©coles autorisĂ©s par le prĂ©sident du conseil rĂ©gional Ă dispenser une formation paramĂ©dicale initiale ou une formation continue pour les demandeurs d'emplois participent au service public rĂ©gional de la formation professionnelle. Le prĂ©sident du conseil rĂ©gional agrĂ©e, aprĂšs avis du directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence rĂ©gionale de santĂ©, les directeurs des instituts ou Ă©coles de formation mentionnĂ©s au premier alinĂ©a. Les autorisations et agrĂ©ments mentionnĂ©s au prĂ©sent article peuvent ĂȘtre retirĂ©s en cas de non-respect des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires rĂ©gissant l'organisation des formations et d'incapacitĂ© ou de faute grave des dirigeants de ces instituts ou Ă©coles. Les conditions dans lesquelles sont dĂ©livrĂ©s les autorisations et les agrĂ©ments sont fixĂ©es par voie dispositions entrent en vigueur Ă compter du 1er janvier 2015 sous rĂ©serve de l'entrĂ©e en vigueur des dispositions relevant de la loi de finances prĂ©vues au I de l'article 27 de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 conformĂ©ment au paragraphe II dudit article.
La boutique ne fonctionnera pas correctement dans le cas oĂč les cookies sont dĂ©sactivĂ©s. Basculer la navigation 06/2022 - 36e Ă©dition Auteurs Jean-Paul Markus; DaniĂšle Cristol; JĂ©rĂŽme PeignĂ©; Elisabeth Autier Livraison possible sous 4h Tous les textes intĂ©ressant la matiĂšre rĂ©unis en un code De nouveaux textes codifiĂ©s notamment la loi relative Ă la bioĂ©thique Version numĂ©rique incluse Ouvrages frĂ©quemment achetĂ©s ensemble + La revue associĂ©e Ă prix rĂ©duit +-20% Les + de l'Ă©dition 2022 - tous les textes intĂ©ressant la matiĂšre rĂ©unis en un code ; - de nouveaux textes codifiĂ©s notamment la loi relative Ă la bioĂ©thique ;- inclus le Code en ligne, enrichi, annotĂ© et mis Ă jour en continu par des experts. Le Code de la santĂ© publique 2022 Dalloz rassemble tous les textes intĂ©ressant la matiĂšre Ă travers six parties - ses deux premiĂšres traitent de la protection des personnes,- la troisiĂšme intĂ©resse la lutte contre les maladies, - la quatriĂšme concerne les professions de santĂ©, - la cinquiĂšme vise les produits de santĂ©,- la derniĂšre embrasse lâorganisation et le fonctionnement des Ă©tablissements et services de santĂ©. L'Ă©dition 2022 du Code de la santĂ© publique Dalloz comprend notamment - la loi du 2 aoĂ»t 2021 relative Ă la bioĂ©thique ;- la loi du 2 aoĂ»t 2021 pour renforcer la prĂ©vention en santĂ© au travail ;- la loi du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire ;- la loi du 23 dĂ©cembre 2021 de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2022. Fiche technique EAN9782247214556 Poids1580 Date de parution2 juin 2022 Marque de l'ouvrageDALLOZ FaçonnageRELIE Nom de la collectionCodes Dalloz Professionnels ThĂ©matiquesDroit social Droit du travail Largeur128 Hauteur193 Nombre de pages3780 Code de la santĂ© publique 2022, annotĂ© commentĂ© en ligneVersion papier
Nous voudrions mettre en avant le fait que la refonte du code de la santĂ© publique 2000-2005 a fait disparaitre matĂ©riellement plusieurs codes alors existants dont les contenus Ă droit constant ont Ă©tĂ© repris dans ses nouvelles dispositions. Alors que lâinflation lĂ©gislative et rĂ©glementaire est dĂ©noncĂ©e par tous, la refonte sâest accompagnĂ©e, comme il est de rĂšgle, de lâabrogation des textes dĂ©sormais codifiĂ©s, des centaines et des centaines dâarticles, et mĂȘme de codes tout entiers dont le contenu a Ă©tĂ© repris dans la version nouvelle du code, tout en rendant les normes du droit plus accessibles dans un vaste ensemble ordonnĂ©. Pour sâen tenir aux codes, la refonte de la partie lĂ©gislative du code de la santĂ© publique, par lâordonnance n°2000-548 du 15 juin 2000 a entrainĂ© la reprise des dispositions utiles et lâabrogation simultanĂ©e de la partie lĂ©gislative du code des dĂ©bits de boissons et de lutte contre lâalcoolisme » et de la partie lĂ©gislative du code de la consommation, des boissons et des mesures contre lâalcoolisme applicable dans la collectivitĂ© territoriale de Mayotte ». Les parties rĂ©glementaires devaient ĂȘtre abrogĂ©es le 27 mai 2003 faisant ainsi disparaitre ces deux codes du droit en vigueur. La raison essentielle est quâĂ cette Ă©poque, la codification avait de vastes ambitions et ne rĂ©pugnait pas Ă lâidĂ©e dâaccoucher de codes de grandes dimensions, pourvu que leur contenu corresponde Ă leur objet. Les codes des dĂ©bits de boissons et des mesures contre lâalcoolisme avaient pour finalitĂ© de protĂ©ger la santĂ© publique. DĂšs lors, il Ă©tait justifiĂ© quâils soient insĂ©rĂ©s dans le code de la santĂ© publique dans la codification nouvelle du livre ancien des flĂ©aux sociaux, intitulĂ© qui nâa pas Ă©tĂ© opportunĂ©ment repris, câest-Ă -dire dans la troisiĂšme partie du code lutte contre les maladies et dĂ©pendances ». LâĂ©dition prĂ©cĂ©dente comportait quelques dispositions relatives Ă lâalcoolisme ; ces dispositions et celles relatives au code des dĂ©bits de boissons et des mesures contre lâalcoolisme sont venues constituer le livre III de la troisiĂšme partie. Naturellement, le code des dĂ©bits de boissons et de lutte contre lâalcoolisme Ă Mayotte devrait sâintĂ©grer dans le dernier livre de cette troisiĂšme partie, le dernier livre de chacune des six parties Ă©tant rĂ©servĂ© aux seules collectivitĂ©s dâoutre-mer rĂ©gies par le principe de spĂ©cialitĂ© ; les quelques dispositions des collectivitĂ©s ultramarines rĂ©gies par le principe dâidentitĂ© trouvant leur place naturelle dans les livres gĂ©nĂ©raux de cette mĂȘme partie. On rappellera en effet quâĂ lâĂ©poque de la refonte du code 2000, Mayotte Ă©tait rĂ©gie encore par le principe de spĂ©cialitĂ©. Le piquant de la situation est que, Ă bien des Ă©gards, les dispositions applicables Ă Mayotte, plus rĂ©centes 1992 Ă©taient mieux rĂ©digĂ©es que celles applicables en mĂ©tropole. Câest une des raisons pour lesquelles il nâa pas Ă©tĂ© possible de ne faire figurer dans le titre consacrĂ© Ă Mayotte que les dispositions spĂ©cifiques, et que les dispositions Mayotte ont Ă©tĂ© reprises en bloc. La mise en cohĂ©rence des dispositions hexagonales et des dispositions mahoraises aurait nĂ©cessitĂ© des modifications du fond du droit, un accord entre plusieurs ministĂšres, une concertation Ă©troite avec Mayotte, ce qui ne pouvait intervenir dans le dĂ©lai trĂšs contraint imparti Ă la codification de la partie rĂšglementaire. La refonte de la partie rĂ©glementaire du code de la santĂ© publique 2003-2005 a entrainĂ© quant Ă elle Ă la reprise en son sein des dispositions des trois codes de dĂ©ontologie des trois professions mĂ©dicales et lâabrogation des trois codes correspondants jusquâalors autonomes. En effet, ce sont juridiquement trois dĂ©crets en Conseil dâEtat pris sur proposition des ordres, et ces trois dĂ©crets trouvaient leur fondement lĂ©gal dans un article lĂ©gislatif du code de la santĂ© publique. Il Ă©tait donc conforme aux bonnes pratiques de codification que les dĂ©crets dâapplication de cet article lĂ©gislatif figurent dans la partie rĂ©glementaire de ce mĂȘme code. Toutefois, ce nâest pas sans apprĂ©hension que ceci fut entrepris et rĂ©ussi, grĂące aussi Ă la dĂ©termination de la rapporteuse de cette partie, une des trĂšs grandes figures en matiĂšre de codification de la Commission supĂ©rieure de codification et du Conseil dâEtat. Les codes de dĂ©ontologie sont des textes fondamentaux pour chacune des professions mĂ©dicales ; leur respect est assurĂ© en premier ressort et en appel par les juridictions ordinales, et, de plus, bien des articles sont connus par leurs propres numĂ©ros par les praticiens eux-mĂȘmes. Il existait cependant un argument pĂ©remptoire sur cette question. Le code de dĂ©ontologie des pharmaciens figurait dĂ©jĂ en bonne et due place dans le code de la santĂ© publique. DĂšs lors, si le code de dĂ©ontologie des pharmaciens faisait partie intĂ©grante du code de la santĂ© publique, les codes de dĂ©ontologie des professions mĂ©dicales pouvaient eux aussi connaitre le mĂȘme traitement. On sait en effet que jusquâĂ la refonte, les dispositions relatives aux mĂ©dicaments et aux professions de la pharmacie Ă©taient amalgamĂ©es dans un ensemble peu lisible ; en 2000, les dispositions relatives aux professions de la pharmacie sont venues former le livre II de la quatriĂšme partie du code consacrĂ© aux professions de santĂ©, et les dispositions relatives aux mĂ©dicaments et autres produits de santĂ© ont constituĂ© le gros de la cinquiĂšme partie du code. LâintĂ©gration dans la partie rĂšglementaire du code de la santĂ© publique des trois codes de dĂ©ontologie des trois professions mĂ©dicales a soulevĂ© des problĂšmes particuliers de codification. Il fallait en effet naturellement modifier en rien sur le fond le contenu de ces codes, mais il fallait aussi rester fidĂšle autant que possible Ă la numĂ©rotation des articles connus des praticiens. Chacun des codes devait commencer par le numĂ©ro 1 et les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes auraient pu mal accepter que le premier numĂ©ro de chacun de leur code sâinscrive Ă la suite du dernier numĂ©ro du code prĂ©cĂ©dent, ce qui, de plus, nâaurait pas permis Ă ces praticiens de retrouver les articles dont ils connaissaient leur numĂ©ro par cœur dans ce nouvel ordonnancement. Lâarticle lĂ©gislatif occupait Ă lui seul un chapitre de la partie lĂ©gislative, ce qui voulait dire que plusieurs centaines dâarticles devraient se trouver dans le mĂȘme chapitre rĂ©glementaire correspondant avec une numĂ©rotation continue, rendant lâensemble peu lisible, mĂȘme ordonnĂ© en sections et sous-sections. Enfin, chacun des codes devait pouvoir Ă©voluer et croitre Ă son propre rythme. Câest pourquoi le principe de la numĂ©rotation continue des articles de 1 Ă X au sein dâun mĂȘme chapitre a-t-il Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en trois sĂ©ries sĂ©parĂ©es. Les 112 articles du code de dĂ©ontologie des mĂ©decins dĂ©cret n°95-1000 du 6 septembre 1995 se retrouveraient dans la 1ere sĂ©rie, allant possiblement de 1 Ă 199, ce qui permettrait Ă ce code dâaccueillir des articles nouveaux supplĂ©mentaires. Les 85 articles du code dĂ©ontologie des chirurgiens-dentistes se trouveraient dans les articles 201 Ă 285 avec une possibilitĂ© dâextension donc de 14 articles. Les 67 articles du code de dĂ©ontologie des sage-femmes se trouveraient dans les articles 301 Ă 367 lĂ encore avec une possibilitĂ© dâextension indĂ©finie, pouvant aller jusquâĂ 999. LâintĂ©rĂȘt Ă©tait aussi et surtout que les mĂ©decins qui connaissaient par cœur certains numĂ©ros des articles de leur code retrouvent ces numĂ©ros dans cette configuration, aprĂšs lâindication des 4 premiers chiffres qui, conformes Ă lâorganisation gĂ©nĂ©rale permettent de situer immĂ©diatement dans la 4Ăšme partie professions de santĂ© » , livre I professions mĂ©dicales », titre 2 organisation des professions mĂ©dicales » et chapitre 7 dĂ©ontologie ». Une question alors se posa pour certains articles du code de dĂ©ontologie des chirurgiens-dentistes qui connaissaient des numĂ©ros intercalaires le dĂ©cret n°67-671 du 22 juillet 1967 comportait des articles 3-1, 5-1, 5-2, 13-1 etc. On ne pouvait reprendre ces numĂ©ros intercalaires dans une codification nouvelle ; aussi bien a -t-on rangĂ© les numĂ©ros des articles du code de dĂ©ontologie dans une suite continue. Sur le fond, les dispositions ont Ă©tĂ© reprises Ă lâidentique et le contrĂŽle limitĂ© au respect de la hiĂ©rarchie des normes. A ce titre certains articles des codes dĂ©ontologie nâavaient pas Ă©tĂ© modifiĂ©s Ă la suite de la loi Kouchner n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă la qualitĂ© des soins. Il nâĂ©tait naturellement pas envisageable de modifier substantiellement la rĂ©daction des articles en cause, ce qui aurait supposĂ© des Ă©changes approfondis avec chacun des Ordres, ce que ne permettait pas le calendrier de codification. Le codificateur sâest bornĂ© Ă indiquer cette mise Ă jour utile en ajoutant des sous rĂ©serve de » avec la mention de lâarticle lĂ©gislatif en cause R 4127-35, R. 4127-42. Pareillement, pour le code de dĂ©ontologie des chirurgiens-dentistes R. 4127-237, R 4127-239, pour le code de dĂ©ontologie des sages-femmes R. 4127-330, R 4127-331, avec bien entendu lâaccord des Ordres sur ces modifications limitĂ©es. Presque vingt ans aprĂšs, on vit que les choix opĂ©rĂ©s rĂ©sistent Ă lâĂ©preuve du temps. Le code de dĂ©bits de boissons et de lutte contre lâalcoolisme a disparu ; dans les commerces vendant de lâalcool sont affichĂ©s les articles du code de la santĂ© publique interdisant la vente aux mineurs ; la justification de lâinterdiction est apparente pour tous ; câest bien pour protĂ©ger la santĂ© des mineurs et pour les en informer que cette mesure restrictive est prise. Les professions mĂ©dicales se sont habituĂ©es Ă trouver les articles de leur code de dĂ©ontologie dans le code de la santĂ© publique et non pas dans des codes Ă part. La numĂ©rotation originale adoptĂ©e sâest rĂ©vĂ©lĂ©e efficace. Naturellement, des modifications de fond sont intervenues depuis 2003 un code est une matiĂšre en mouvement en adaptation constante. Si certains articles ont Ă©tĂ© abrogĂ©s, le nombre dâarticles des codes de dĂ©ontologie sâest globalement accru en recourant aux subdivisions entre deux articles par ex. pour les mĂ©decins R 4127-37-1, R 4127-37-2, R 4127-37-3, R 4127-37-4 ; par ex. pour les sages-femmes R 4127-310-2 et R 4127-310-3. Cela se comprend si on considĂšre que les articles doivent sâinsĂ©rer dans la logique des matiĂšres traitĂ©es et ne pas ĂȘtre systĂ©matiquement placĂ©s Ă la fin des dispositions existantes. Du moins, si une refonte dâensemble dâun des trois codes devait intervenir, et donc supprimer les numĂ©rotations intercalaires, le systĂšme retenu permettrait de numĂ©roter en continu lâensemble des articles. En dĂ©finitive donc la refonte du code de la santĂ© publique a entrainĂ© lâabrogation de cinq codes alors existants, facilitant ainsi de façon remarquable lâaccĂšs au droit pour tous, ce qui est la finalitĂ© mĂȘme dâun code. Nous voudrions mettre en avant le fait que la refonte du code de la santĂ© publique 2000-2005 a fait disparaitre matĂ©riellement plusieurs codes alors existants dont les contenus Ă droit constant ont Ă©tĂ© repris dans ses nouvelles dispositions. Alors que lâinflation lĂ©gislative et rĂ©glementaire est dĂ©noncĂ©e par tous, la refonte sâest accompagnĂ©e, comme il est de rĂšgle, de lâabrogation des textes dĂ©sormais codifiĂ©s, des centaines et des centaines dâarticles, et mĂȘme de codes tout entiers dont le contenu a Ă©tĂ© repris dans la version nouvelle du code, tout en rendant les normes du droit plus accessibles dans un vaste ensemble ordonnĂ©. Pour sâen tenir aux codes, la refonte de la partie lĂ©gislative du code de la santĂ© publique, par lâordonnance n°2000-548 du 15 juin 2000 a entrainĂ© la reprise des dispositions utiles et lâabrogation simultanĂ©e de la partie lĂ©gislative du code des dĂ©bits de boissons et de lutte contre lâalcoolisme » et de la partie lĂ©gislative du code de la consommation, des boissons et des mesures contre lâalcoolisme applicable dans la collectivitĂ© territoriale de Mayotte ». Les parties rĂ©glementaires devaient ĂȘtre abrogĂ©es le 27 mai 2003 faisant ainsi disparaitre ces deux codes du droit en vigueur. La raison essentielle est quâĂ cette Ă©poque, la codification avait de vastes ambitions et ne rĂ©pugnait pas Ă lâidĂ©e dâaccoucher de codes de grandes dimensions, pourvu que leur contenu corresponde Ă leur objet. Les codes des dĂ©bits de boissons et des mesures contre lâalcoolisme avaient pour finalitĂ© de protĂ©ger la santĂ© publique. DĂšs lors, il Ă©tait justifiĂ© quâils soient insĂ©rĂ©s dans le code de la santĂ© publique dans la codification nouvelle du livre ancien des flĂ©aux sociaux, intitulĂ© qui nâa pas Ă©tĂ© opportunĂ©ment repris, câest-Ă -dire dans la troisiĂšme partie du code lutte contre les maladies et dĂ©pendances ». LâĂ©dition prĂ©cĂ©dente comportait quelques dispositions relatives Ă lâalcoolisme ; ces dispositions et celles relatives au code des dĂ©bits de boissons et des mesures contre lâalcoolisme sont venues constituer le livre III de la troisiĂšme partie. Naturellement, le code des dĂ©bits de boissons et de lutte contre lâalcoolisme Ă Mayotte devrait sâintĂ©grer dans le dernier livre de cette troisiĂšme partie, le dernier livre de chacune des six parties Ă©tant rĂ©servĂ© aux seules collectivitĂ©s dâoutre-mer rĂ©gies par le principe de spĂ©cialitĂ© ; les quelques dispositions des collectivitĂ©s ultramarines rĂ©gies par le principe dâidentitĂ© trouvant leur place naturelle dans les livres gĂ©nĂ©raux de cette mĂȘme partie. On rappellera en effet quâĂ lâĂ©poque de la refonte du code 2000, Mayotte Ă©tait rĂ©gie encore par le principe de spĂ©cialitĂ©. Le piquant de la situation est que, Ă bien des Ă©gards, les dispositions applicables Ă Mayotte, plus rĂ©centes 1992 Ă©taient mieux rĂ©digĂ©es que celles applicables en mĂ©tropole. Câest une des raisons pour lesquelles il nâa pas Ă©tĂ© possible de ne faire figurer dans le titre consacrĂ© Ă Mayotte que les dispositions spĂ©cifiques, et que les dispositions Mayotte ont Ă©tĂ© reprises en bloc. La mise en cohĂ©rence des dispositions hexagonales et des dispositions mahoraises aurait nĂ©cessitĂ© des modifications du fond du droit, un accord entre plusieurs ministĂšres, une concertation Ă©troite avec Mayotte, ce qui ne pouvait intervenir dans le dĂ©lai trĂšs contraint imparti Ă la codification de la partie rĂšglementaire. La refonte de la partie rĂ©glementaire du code de la santĂ© publique 2003-2005 a entrainĂ© quant Ă elle Ă la reprise en son sein des dispositions des trois codes de dĂ©ontologie des trois professions mĂ©dicales et lâabrogation des trois codes correspondants jusquâalors autonomes. En effet, ce sont juridiquement trois dĂ©crets en Conseil dâEtat pris sur proposition des ordres, et ces trois dĂ©crets trouvaient leur fondement lĂ©gal dans un article lĂ©gislatif du code de la santĂ© publique. Il Ă©tait donc conforme aux bonnes pratiques de codification que les dĂ©crets dâapplication de cet article lĂ©gislatif figurent dans la partie rĂ©glementaire de ce mĂȘme code. Toutefois, ce nâest pas sans apprĂ©hension que ceci fut entrepris et rĂ©ussi, grĂące aussi Ă la dĂ©termination de la rapporteuse de cette partie, une des trĂšs grandes figures en matiĂšre de codification de la Commission supĂ©rieure de codification et du Conseil dâEtat. Les codes de dĂ©ontologie sont des textes fondamentaux pour chacune des professions mĂ©dicales ; leur respect est assurĂ© en premier ressort et en appel par les juridictions ordinales, et, de plus, bien des articles sont connus par leurs propres numĂ©ros par les praticiens eux-mĂȘmes. Il existait cependant un argument pĂ©remptoire sur cette question. Le code de dĂ©ontologie des pharmaciens figurait dĂ©jĂ en bonne et due place dans le code de la santĂ© publique. DĂšs lors, si le code de dĂ©ontologie des pharmaciens faisait partie intĂ©grante du code de la santĂ© publique, les codes de dĂ©ontologie des professions mĂ©dicales pouvaient eux aussi connaitre le mĂȘme traitement. On sait en effet que jusquâĂ la refonte, les dispositions relatives aux mĂ©dicaments et aux professions de la pharmacie Ă©taient amalgamĂ©es dans un ensemble peu lisible ; en 2000, les dispositions relatives aux professions de la pharmacie sont venues former le livre II de la quatriĂšme partie du code consacrĂ© aux professions de santĂ©, et les dispositions relatives aux mĂ©dicaments et autres produits de santĂ© ont constituĂ© le gros de la cinquiĂšme partie du code. LâintĂ©gration dans la partie rĂšglementaire du code de la santĂ© publique des trois codes de dĂ©ontologie des trois professions mĂ©dicales a soulevĂ© des problĂšmes particuliers de codification. Il fallait en effet naturellement modifier en rien sur le fond le contenu de ces codes, mais il fallait aussi rester fidĂšle autant que possible Ă la numĂ©rotation des articles connus des praticiens. Chacun des codes devait commencer par le numĂ©ro 1 et les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes auraient pu mal accepter que le premier numĂ©ro de chacun de leur code sâinscrive Ă la suite du dernier numĂ©ro du code prĂ©cĂ©dent, ce qui, de plus, nâaurait pas permis Ă ces praticiens de retrouver les articles dont ils connaissaient leur numĂ©ro par cœur dans ce nouvel ordonnancement. Lâarticle lĂ©gislatif occupait Ă lui seul un chapitre de la partie lĂ©gislative, ce qui voulait dire que plusieurs centaines dâarticles devraient se trouver dans le mĂȘme chapitre rĂ©glementaire correspondant avec une numĂ©rotation continue, rendant lâensemble peu lisible, mĂȘme ordonnĂ© en sections et sous-sections. Enfin, chacun des codes devait pouvoir Ă©voluer et croitre Ă son propre rythme. Câest pourquoi le principe de la numĂ©rotation continue des articles de 1 Ă X au sein dâun mĂȘme chapitre a-t-il Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en trois sĂ©ries sĂ©parĂ©es. Les 112 articles du code de dĂ©ontologie des mĂ©decins dĂ©cret n°95-1000 du 6 septembre 1995 se retrouveraient dans la 1ere sĂ©rie, allant possiblement de 1 Ă 199, ce qui permettrait Ă ce code dâaccueillir des articles nouveaux supplĂ©mentaires. Les 85 articles du code dĂ©ontologie des chirurgiens-dentistes se trouveraient dans les articles 201 Ă 285 avec une possibilitĂ© dâextension donc de 14 articles. Les 67 articles du code de dĂ©ontologie des sage-femmes se trouveraient dans les articles 301 Ă 367 lĂ encore avec une possibilitĂ© dâextension indĂ©finie, pouvant aller jusquâĂ 999. LâintĂ©rĂȘt Ă©tait aussi et surtout que les mĂ©decins qui connaissaient par cœur certains numĂ©ros des articles de leur code retrouvent ces numĂ©ros dans cette configuration, aprĂšs lâindication des 4 premiers chiffres qui, conformes Ă lâorganisation gĂ©nĂ©rale permettent de situer immĂ©diatement dans la 4Ăšme partie professions de santĂ© » , livre I professions mĂ©dicales », titre 2 organisation des professions mĂ©dicales » et chapitre 7 dĂ©ontologie ». Une question alors se posa pour certains articles du code de dĂ©ontologie des chirurgiens-dentistes qui connaissaient des numĂ©ros intercalaires le dĂ©cret n°67-671 du 22 juillet 1967 comportait des articles 3-1, 5-1, 5-2, 13-1 etc. On ne pouvait reprendre ces numĂ©ros intercalaires dans une codification nouvelle ; aussi bien a -t-on rangĂ© les numĂ©ros des articles du code de dĂ©ontologie dans une suite continue. Sur le fond, les dispositions ont Ă©tĂ© reprises Ă lâidentique et le contrĂŽle limitĂ© au respect de la hiĂ©rarchie des normes. A ce titre certains articles des codes dĂ©ontologie nâavaient pas Ă©tĂ© modifiĂ©s Ă la suite de la loi Kouchner n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă la qualitĂ© des soins. Il nâĂ©tait naturellement pas envisageable de modifier substantiellement la rĂ©daction des articles en cause, ce qui aurait supposĂ© des Ă©changes approfondis avec chacun des Ordres, ce que ne permettait pas le calendrier de codification. Le codificateur sâest bornĂ© Ă indiquer cette mise Ă jour utile en ajoutant des sous rĂ©serve de » avec la mention de lâarticle lĂ©gislatif en cause R 4127-35, R. 4127-42. Pareillement, pour le code de dĂ©ontologie des chirurgiens-dentistes R. 4127-237, R 4127-239, pour le code de dĂ©ontologie des sages-femmes R. 4127-330, R 4127-331, avec bien entendu lâaccord des Ordres sur ces modifications limitĂ©es. Presque vingt ans aprĂšs, on vit que les choix opĂ©rĂ©s rĂ©sistent Ă lâĂ©preuve du temps. Le code de dĂ©bits de boissons et de lutte contre lâalcoolisme a disparu ; dans les commerces vendant de lâalcool sont affichĂ©s les articles du code de la santĂ© publique interdisant la vente aux mineurs ; la justification de lâinterdiction est apparente pour tous ; câest bien pour protĂ©ger la santĂ© des mineurs et pour les en informer que cette mesure restrictive est prise. Les professions mĂ©dicales se sont habituĂ©es Ă trouver les articles de leur code de dĂ©ontologie dans le code de la santĂ© publique et non pas dans des codes Ă part. La numĂ©rotation originale adoptĂ©e sâest rĂ©vĂ©lĂ©e efficace. Naturellement, des modifications de fond sont intervenues depuis 2003 un code est une matiĂšre en mouvement en adaptation constante. Si certains articles ont Ă©tĂ© abrogĂ©s, le nombre dâarticles des codes de dĂ©ontologie sâest globalement accru en recourant aux subdivisions entre deux articles par ex. pour les mĂ©decins R 4127-37-1, R 4127-37-2, R 4127-37-3, R 4127-37-4 ; par ex. pour les sages-femmes R 4127-310-2 et R 4127-310-3. Cela se comprend si on considĂšre que les articles doivent sâinsĂ©rer dans la logique des matiĂšres traitĂ©es et ne pas ĂȘtre systĂ©matiquement placĂ©s Ă la fin des dispositions existantes. Du moins, si une refonte dâensemble dâun des trois codes devait intervenir, et donc supprimer les numĂ©rotations intercalaires, le systĂšme retenu permettrait de numĂ©roter en continu lâensemble des articles. En dĂ©finitive donc la refonte du code de la santĂ© publique a entrainĂ© lâabrogation de cinq codes alors existants, facilitant ainsi de façon remarquable lâaccĂšs au droit pour tous, ce qui est la finalitĂ© mĂȘme dâun code.
quatriÚme partie du code de la santé publique